Les commentaires des membres:

+ Icône infinie - l’obscurité
Virginia Popescu
[08.Jun.10 10:57]
Un poème d'une rare beauté qui trouble le coeur telle une claire nuit d'été.
L'émotion est d'autant plus grande qu'elle est retenue. Le poète syrien sait bien maîtriser son coeur comme il sait maîtriser les mots, en suggérant ce qu'il veut transmettre au lecteur. C'est à celui-ci d'avoir la révélation fulgurante des multiples valeurs cachées derrière des mots d'une simplicité déroutante.
Rigoureuse, la traduction éclaire les pensées du poète Djamal Mahmoud, en les rendant par des mots bien choisis.

 =  Virginia Popescu
Djamal Mahmoud
[08.Jun.10 18:03]
Madame, je l'honneur de votre attention et d'appréciation.

Merci beaucoup

Djamal

 =  ...
Dolcu Emilia
[09.Jun.10 08:23]
Une materialité du silence vraiment touchante!
Et l’image de l’obscurité, icône infinie, comme elle est belle et forte!
Par contre, j’ai peiné sur l’adjectif épithète „vides”, mais pas suffisamment peut-être pour le faire résonner avec le reste.

 =  l'immatériel
Nicole Pottier
[11.Jun.10 23:22]
Emilia,

L’adjectif « vides » n’est pas un épithète, mais un attribut du sujet, puisqu’il est séparé du sujet par le verbe.. C’est une différence avec le « nume predicativ » de la grammaire roumaine.
Cette notion de « vide » est très importante dans le poème, le poète s’approche de la divinité en faisant le vide, la notion d’élévation est donnée par ces arbres qui se doivent d’être vides. Car c’est là que le poète abandonne la partie matérielle pour l’immatériel. Plus que la lumière de la bougie qui « renvoie » par opposition à l’obscurité de l’icône, le poète trouve sa source d’illumination dans son âme, se rapprochant de Dieu dans la pureté de la blancheur et le silence (recueillement et prière).




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