+ «Le bébé qui naît est déjà vieux pour mourir». | Virginia Popescu [22.Mar.10 23:49] |
Un texte qui porte également la marque de son auteur et de la traductrice qui en a donné la variante française. Mahmoud Djamal nous fait entendre sa voix inconfondable, celle qui transforme le premier cri de l’enfant venant au monde dans un cri de prise de conscience du dramatisme de la vie. La naissance, n’est donc pour le poète qu’une prise douloureuse de conscience de la mort qui l’attend, car, selon les mots de Martin Heidegger : «le bébé qui naît est déjà vieux pour mourir». Voilà le sens dramatique de ce cri désespéré qui nous rappelle celui de Nichita Stanescu du poème „Ma mère et son soldat”, bien que le sens du poème de Nichita soit différent ; „Non, non, non, s’écriait ma mère, dans ses douleurs, en me mettant au monde non, non, non, criait-elle, en me mettant au monde ; - la vie n’est pas pour tuer, la vie n’est pas pour tuer!” Nichita Stanescu - Ma mère et son soldat Mahmoud Djamal attribue son cri à l’enfant qui vient de naître et qui, paradoxalement, prend conscience en même temps de sa condition éphémère. Avide de lumière, il se rend compte qu’il regarde dans un immense vide existentiel qui le remplit de frayeur. « non, non m’écriai-je, la bouche pleine de croix et de tombeaux la lumière n’est pas ici la lumière n’est pas ici, sous ma peau je regarde dans le vide les yeux à peine ouverts et humides » La traduction réussit magistralement à mettre en évidence toutes les nuances de la pensée du poète Mahmoud Djamal, en soulignant d’une façon inégalable ses moindres intentions. | |
+ djamal mahmoud-le Sage | Nache Mamier Angela [25.Mar.10 15:04] |
cette poésie transmet des frissons,encourage à la méditation car c'est une poésie introvertie qui porte en elle beaucoup de la sagesse orientale les valeurs universelles de la vie prennent une large place,émerveillent à la lecture et font vraiment frémir tout cela on le doit à une traduction quasi-parfaite | |