| = Paris printanier | Nicole Pottier [17.Aug.09 18:03] |
| Rien de pire que deux amoureux qui s'ennuient par une belle journée ensoleillée dans un endroit de rêve comme celui-ci. Et voilà bien, quelle situation ! en plein printemps, saison des amours s'il en est... Paris ville lumière, le restaurant étoilé (j'ai lu qu'il se nomme maintenant "mon vieil ami").... la vue sur le jardin d'hiver... ah, "toi Paris, tu m'as pris dans tes bras" :) mais hélas non... il est charmant pourtant ce garçon, et ses projets sont très simples à deviner. Un remarquable jeu de pronoms "il", "elle", où Franck et Sarah se heurtent et s'opposent. Que cache t-elle derrière ces lunettes de soleil ? Ah, Elisabeth... j'ai lu jusqu'à la dernière ligne. Elle n'a pas les yeux bleus, sans doute. :) Vite, vite, la suite....! (je sens un aveu psychologique à venir) :) | |
| = Nicole, ma vieille amie ! Merci beaucoup. | Elisabeth Gallet [18.Aug.09 17:25] |
| Chère, Nicole ! Merci beaucoup d'avoir lu et commenté ce texte. Tu sais - ou devines - que ton regard m'intéresse vivement... Oui, l'île Saint-Louis et l'île de Cité sont des endroits de rêves... Encore plus au printemps (mais en automne également) ! Ah ! Bon. "Le monde des chimères" serait devenu "Mon vieil ami" ! Quel dommage ! Tu voudrais vraiment une suite à ce récit ? Toi qui connais bien la rue Saint-Louis-en-l'île, peut-être verras-tu Sarah et Franck quitter la chambre avec vue sur le jardin d'hiver ! Un aveu psychologique, tu crois ? | |
| = Un aveu psychologique... | Nicole Pottier [18.Aug.09 17:48] |
| ah, Elisabeth...tu en arrivais bel et bien à conclure l'affaire. Mais avec autant de questions posées dans ce texte ("A-t-elle décidé de l’attrister ?")("Tu as des problèmes, Sarah ?"), autant de négations ("ne me regarde pas")("Je n’ai rien, voyons !"), c'est vrai que le doute s'est insinué...:"Il y a quelque chose qui ne va pas ?"; "Est-ce vraiment une journée féerique ?". Alors cette ultime phrase: "Elle enlève ses lunettes de soleil…" est bien-sûr la conclusion dans ce texte entièrement compris entre le dialogue très concis des deux personnages et le monologue intérieur de Franck, tout épris de désir envers Sarah. Comme tu le soulignais dans un de tes commentaires, le ressenti varie d'un individu à l'autre. Et les points de suspension sont restés en suspension. Prélude amoureux peut-être... acte consommé dans une fébrilité peu feinte, peut-être... on est effectivement bien loin de l'aveu psychologique. Mais peut-être y avait-il moyen à cet aveu psychologique... juste là, au moment de franchir le seuil. C'est là le changement définif et radical, concluant. Tu as bien ménagé le suspens... (avec points de suspension) :) | |
| = Nicole, ma libraire préférée, encore merci. | Elisabeth Gallet [19.Aug.09 00:16] |
| Nicole, Si, un jour, nous dînons, ensemble, chez "Notre vieil ami" de l'Ile-Saint-Louis, peut-être, alors, sauras-tu la suite de l'histoire ! Mais ce que je voulais te dire, sans plus attendre, c'est que tu es étonnante... Tu "plonges" dans chaque texte et, avec ta façon de commenter, tu lui donnes l'intérêt qu'il n'a pas forcément, ainsi que tu dois procéder avec tout être humain. Je t'imagine bien officiant, notamment, dans une "vraie" librairie... | |