Les commentaires des membres:

 =  LF
Sonia S
[02.Jun.05 00:11]
...."Je cause et je gueule comme un chien"...

"Un chien vivant au bout d'un croc est le meilleur appât pour le requin..." Saint-John Perse

On rejoint si facilement nos reniements...


 =  Un petit mot sur SJP.
BrayPhilippe
[02.Jun.05 22:54]
Un petit mot sur SJP.

La majorité des "poétes" pensent majoritairement que SJP est difficilement accessible. Chaque poète raconte à son voisin poètegénéralement la même chose à son sujet en lisant avec en tête un préjugé Et on parle de lui sans l'avoir lu une ligne vraiment. Je pense pas comme ça. J'ai commencé à lire SJP, sans avoir lu aucun commentaire (car je ne pense que si je les avait lu je n'aurais pas commencé à lire son oeuvre, même Léo Ferré l'a démolit sans l'avoir vraiment lu). Finalement Léo Ferré avec la chanson lui a fait beaucoup de tort. Or, dès les premières lignes de SJP, j'ai été enchanté et pourtant Léo Ferré m'a refroidit bien avant !
(Ferré était amoureux d'une certaine poésie et le meilleur interprète -selon mon ressentir- de Rimbaud et de Baudelaire mis en musique comme Ferrat l'est pour Aragon).

SJP est pour moi, en tant que lecteur de page poétique, un poète inspiré. Il ne faut pas le lire, il me semble, dans la relation du mot à mot. Ce n'est pas la palette du vocabulaire employé le plus essentiel chez lui mais bel eh bien quelque de plus profond qui relève d'un certain sentiment qu'il transmet.
amicalement.
J'ai choisi cette dédicace pour mon premier recueil de poèmes.

"À la mémoire de Saint-John Perse, de René Char, deux grands poètes du vingtième siècle, dans des hommes de nature opposée dans leur tempérament, à la mémoire de Pierre Reverdy que je place au milieu.
À celles de quelques autres qu'il serait trop long de citer maintenant ; un amateur est un homme qui aime."




 =  oui, mais
felipe, Da Islanera
[03.Jun.05 10:53]


Je ne vais pas me faire le défenseur de SJP ni celui de Férré, ni parler à leur place… mais si l’on peut se laisser emporter par « l’exotisme » de St John Perse, nous sommes loin de « la confuse splendeur » de Neruda, la luxuriance est désincarnée. Passent bien quelques cavaliers hiératiques de la foudre, mais très rarement l’évocation d’une empreinte humaine.


 =  D'accord...
Sonia S
[03.Jun.05 19:12]
Je suis d'accord avec cette empreinte humaine qui me semble caresser comparativement moins Saint John Perse, que Char par exemple qui, lui aussi difficilement accessible, parvient à l'exaltation de cette "confuse splendeur" que Felipe cite.
De même chez Ferré d'ailleurs...

"La poétique libérée c'est du bidon
Poète prends ton vers et fous-lui une trempe
Mets-lui les fers aux pieds et la rime au balcon
Et ta muse sera sapée comme une vamp."




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