| = ca devait être terrible | Cécile Guivarch [27.Feb.05 17:13] |
| Merci Yves pour ces précisions. Ce qu'ont vécu ces gens devait être chose terrible... Ceux qui s'en sont sortis ont du avoir la sensation de sortir d'un long cauchemar. Ton poème avec l'abeille l'illustre très bien... | |
| = univers concentrationnaire | Nicole Pottier [28.Feb.05 11:13] |
| Votre témoignage, Yves , nous apporte quelques données nouvelles sur cet univers concentrationnaire où les valeurs du réel se "fantomatisent" au fur et à mesure que la frontière entre réalité et folie s'estompe. Le docteur Frankl a été interné dans 4 camps de concentration, dont celui d'Auschwitz. Sa femme, ses parents, et son frère sont tout morts dans les camps; seuls sa soeur et lui ont survécu. Dans sa quête de signification sur l'être humain, Frankl qui ne se considère pas comme un héros, décrit ces héros ou ces "saints" comme faisant partie d'une minorité dans les camps; ce sont ceux qui ont renoncé à leurs rations de pain pour d'autres, ou qui ont donné leurs vies afin de sauver quelqu'un des chambres à gaz. Il pose effectivement le problème de la détermination, du choix que chacun accomplit dans des circonstances exceptionnelles. ""une pensée me traversa: pour la première fois dans ma vie j'ai vu la vérité comme elle est chantée par tant de poètes, proclamée comme ultime sagesse par tant de penseurs. La vérité est que l'amour est le final et le but le plus élevé auquel l'homme peut aspirer. Alors j'ai saisi la signification du plus grand secret que la poésie humaine et la pensée et la croyance humaines doivent donner: Le salut de l'homme est par l'amour et est amour." Docteur Viktor Emil Frankl. | |